Mineral resources and development in Africa

The Economy of African countries in colonial times was tied to those of Western developed countries largely through supply of their resources, as raw material, for industrialisation and markets for manufactured goods. Even today development is seen by many European countries only as an expansion of this role. But Africans themselves are beginning to regard process of industrialisation as the only way to increase their per capita income and reduce the present inequality in the world.The objective of most African countries to reach the level of prosperity of the Western Europe of today by the year 2000 can be achieved if a growth rate of 13% were possible. This rate, high and unattainable as it may look, will at that time produce hardly any appreciable closing of the gap in the per capita income of Western European and African nations. With the present rate of 6% growth for industrialised and developing countries the gap will widen unbridgeably by the year 2000.Africa depends largely on export of mineral resources for capital and will require even more mineral resources if it must industrialise. A survey of mineral resources of Africa shows that it has no mineral resources to give sustained impetus to industrialisation and is particularly lacking in energy. The desired rate of growth and industrialisation is heavily dependent on the political will of the Western developed countries, which to make this possible must allow massive transfer of capital and technology and a fairer world economic order. The alternative open to African countries is to go into economic and social isolation and attempt a revolutionary approach to development.Whichever approach is followed all African countries must develop new mineral policies which will lead to an accelerated and intensive exploration of the continent for greater variety and amount of metals and fuel minerals.

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Zusammenfassung Während der Kolonialzeit war die Wirtschaft Afrikas mit der westlicher entwickelter Länder im wesentlichen durch die Lieferung von Bodenschätzen als Rohstoff für die Industrialisierung und umgekehrt als Markt für Industriegüter verknüpft. Selbst heute noch wird Entwicklung von vielen europäischen Ländern als eine Ausweitung dieser Rolle gesehen. Doch die Afrikaner ihrerseits fangen an, den Prozeß der Industrialisierung als den einzigen Weg zu betrachten, ihr Pro-Kopf-Einkommen zu erhöhen und die gegenwärtige Ungleichheit in der Welt zu verringern.Das Ziel der meisten afrikanischen Länder, das Wohlstandsniveau des heutigen Westeuropas bis zum Jahre 2000 zu erreichen, würde voraussetzen, daß eine Wachstumsrate von 13% möglich wäre. Eine solche Rate, so hoch und unerreichbar sie aussehen mag, würde jedoch nicht die Lücke zwischen dem Pro-Kopf-Einkommen Westeuropas und dem afrikanischer Staaten zufriedenstellend verkleinern. Angesichts der gegenwärtigen Rate von 6% Wachstum für industrialisierte und Entwicklungsländer wird die Lücke sich bis zum Jahr 2000 unüberbrückbar weiter geöffnet haben.Afrika ist weitgehend abhängig vom Export von Bodenschätzen gegen Kapital, und es wird mehr Bodenschätze brauchen für eigene Industrialisierung. Eine Bestandsaufnahme der Bodenschätze Afrikas zeigt, daß keine ausreichenden Bodenschätze für eine andauernde Industrialisierung vorhanden sind, und es fehlt vor allem an Energierohstoffen. Die erstrebte Wachstumsrate und Industrialisierung hängt wesentlich von dem politischen Willen der westlichen entwickelten Länder ab, die, um die zu ermöglichen, für massiven Transfer von Kapital und Technologie und eine gerechtere Weltwirtschaftsordnung sorgen müßten. Die Alternative besteht in wirtschaftlicher und gesellschaftlicher Isolation und in revolutionären Entwicklungsversuchen.Welchen Weg die afrikanischen Länder auch wählen, sie müssen in bezug auf ihre Bodenschätze eine neue Politik entwickeln, die zu einer schnelleren und gründlicheren Erschließung des Kontinentes hinsichtlich einer größeren Menge und Vielfalt an Metallen und Energierohstoffen führt.

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Résumé Au temps du colonialisme, l'économie africaine était essentiellement liée aux pays développés de l'ouest par la livraison de richesses naturelles en tant que matières premières pour l'industrialisation dans un sens, et en tant que marché pour les marchandises industrielles dans l'autre. Aujourd'hui encore, beaucoup de pays européens voient dans l'aide aux pays en voie développement, un élargissement de ce rôle. Pourtant, les africains de leur côté, commencent à considérer le procès de l'industrialisation comme la seule voie pour élever leur revenu moyen et pour réduire l'inégalité dans le monde à l'époque actuelle.Pour que la plupart des pays africains puissent atteindre le niveau de prospérité de l'actuelle Europe de l'ouest, avant l'an 2000, il faudrait à priori, un taux de croissance de 13%. Cependant, un tel taux, aussi haut et inaccessible qu'il puisse paraître, ne pourrait pas diminuer de façon satisfaisante l'espace entre le revenu moyen en Europe de l'ouest et celui des pays africains. Vu le taux de développement actuel de 6% aussi bien en pays industriels qu'en pays en voie de développement, cet espace ne fera que de s'agrandir jusqu'à l'an 2000 et ceci de façon insurmontable.L'Afrique dépend, en majeur partie, de l'exportation de richesses naturelles contre des capitaux et il lui faudra encore plus de richesses naturelles pour réaliser sa propre industrialisation. Un inventaire de richesses naturelles de l'Afrique montre qu'il n'y a pas de richesses naturelles suffisantes pour une industrialisation de longue durée et qu'il y manque, avant tout, de matières premières énergétiques. Le future taux de développement et d'industrialisation dépend essentiellement du consentement politique des pays de l'ouest, qui dans ce but devraient pourvoir à d'importants transferts de capitaux et de technologie et à un ordre équitable de l'économie mondiale. La seule alternative consiste dans l'isolation économique et sociale et dans des essais de développement révolutionnaires.Quelque soit la voie prise par les pays africains, il leur faudra développer une politique nouvelle en ce qui concerne leurs richesses naturelles. Cette politique les conduira vers une mise en exploitation plus profonde du continent, en vue de produire une plus grande quantité et multiplicité de métaux et de matières premières énergétiques.

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