Major fracture zones of Morocco: The South Atlas and the Transalboran fault systems

Within the fracturai pattern of Morocco, 35–45° and 70–90° directions are predominant. Most of the faults originated already during the Upper Palaeozoic and were repeatedly reactivated, later on. Two of the large fracture systems are considered here.The South Atlas fault system (SAF) is composed of different faults with directions varying between 45–90°. They were not functionally connected to the southern hinge of the High Atlas until its Miocene uplift. Today, it seems to be inactive on the whole. Both the tectonic data and the facies distribution of Mesozoic strata contradict clearly the interpretation that the SAF is a huge wrench-fault or even the Mesozoic plate margin of Africa. The SW striking Transalboran fault system (TAF) is still active. It crosses Morocco from Melilla to Agadir, showing again singular faults which are unified to extended lineaments only in a few areas. The intervals between the faults are bridged by linear arrangements of earthquake hypocenters. Sinistral massflow within the deeper parts of the lithosphere seems to be compensated at the surface by movements along pre-existing faults. For the Moroccan segment of the TAF, a sinsitral displacement is testified at least since the Oligocene, while the northeastern segments from the Rif to Spain did not even originate until the Pliocene. This would mean that sinistral shear was transmitted from Africa into the accreted Alboran and Iberia blocks after the Miocene collision.

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Zusammenfassung Unter den großen Störungen Marokkos dominieren die Richtungen 35–45° und 70–90°. Sie wurden zumeist im Jungpaläozoikum angelegt und später wiederholt reaktiviert. Zwei der großen Bruchsysteme wurden näher untersucht:Die Südatlas-Störungszone (SAF) besteht aus unzusammenhängenden Brüchen unterschiedlichen Alters, deren Streichrichtung von 45–90° variiert. Diese wurden erst bei der miozänen Heraushebung des Hohen Atlas zu dessen südlichem Scharnier umfunktioniert. Heute sind nur wenige Störungen des Systems aktiv. Diese Befunde und ebenso die stratigraphisch-fazielle Entwicklung im Mesozoikum Marokkos verbieten, die SAF als bedeutende Lateralverschiebungszone oder gar als nördliche Plattengrenze Afrikas zu interpretieren.Das noch heute aktive, SW-streichende Transalboran-Störungssystem (TAF) setzt sich durch Marokko von Melilla bis Agadir fort. Es besteht an der Oberfläche ebenfals aus singulären Brüchen, die sich nur bereichsweise zu längeren Linien zusammenschließen. Zwischen den Störungen vermitteln linear angeordnete Herde rezenter Erdbeben: Sinistraler Massentransport an einer Tiefenstörung wird an der Oberfläche durch Teilbewegungen an präexistenten Störungen kompensiert. Während in Marokko südlich des Rifs sinistraler Versatz mindestens seit dem Oligozän nachgewiesen ist, entstand die TAF vom Rif bis nach Spanien erst im Pliozän. Die sinistrale Scherung tritt also erst nach der miozänen Kollision von Afrika aus auf die nunmehr akkretierten Mikroplatten- Alboran-Block und Iberia - über.

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Résumé Les grandes fractures du Maroc présentent les deux directions prédominantes de 35°-40° et 70°–90°. La plupart de ces fractures datent du Paléozoïque supérieur et ont été réactivées plusieurs fois au Mésozoïque et au Cénozoïque. Deux de ces grands systèmes de fractures sont considérés ici.L'accident sud-atlasien (SAF) est composé de fractures indépendantes d'âges divers dont la direction varie entre 45° et 90°. Ces fractures ne se sont connectées à la charnière du Haut Atlas qu'après le soulèvement miocène de celui-ci. Aujourd'hui, quelques failles seulement sont encore actives. Ces observations, ainsi que la distribution des faciès du Mésozoïque au Maroc sont en contradiction avec le modèle qui voit dans le SAF une grande zone de décrochement ou même la marge nord de la plaque africaine.L'accident transalboran (TAF), encore actif aujourd'hui, traverse le Maroc en direction sudouest de Mélilla à Agadir. Il est composé de failles discontinues, connectées entre elles seulement à quelques endroits. Les intervalles qui séparent ces failles sont jalonnés par des alignements rectilignes d'hypocentres de séismes récents. L'ensemble correspond à un décrochement sénestre profond compensé en surface par des mouvements le long de failles préexistantes. Ce décrochement sénestre, dans le segment du TAF situé au sud du Rif, s'est manifesté au moins depuis l'Oligocène, tandis que la partie qui s'étend du Rif à l'Espagne méridionale n'a été active qu'à partir du Pliocène. Ceci signifie que ce cisaillement sénestre ne s'est transmis de l'Afrique vers l'Europe qu'après l'accrétion, au Miocène, de la microplaque Alboran et du bloc ibérique.

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35–40° 70–90°. , , , . . (SAF) , 45 90°. . . , - SAF , . Transalboran (TAF), , -, . , . , : . , , - , , F . .. - .