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Relations entre la structure des massifs granitiques et la distribution de l'uranium dans le Morvan
Authors:H. G. Carrat
Affiliation:(1) Nancy, France
Abstract:Résumé L'objet principal de cette note est l'étude des manifestations précoces, mais déjà décisives de la concentration de l'uranium au sein des roches ignées. Le comportement de cet élément s'y montre distinct de ceux du thorium et de l'étain. Le style de variation de l'uranium proche de celui du thorium dans les roches volcaniques et les granites à évolution calme, se trouve modifié dès les premières manifestations tectoniques cassantes des massifs granitiques, avec une mobilité brutalement accure. L'uranium se fixe alors dans les zones précocement fracturées et consolidées de la partie haute des massifs de granite à biotite. Il y forme des enrichissements faits pour l'essentiel d'une cristallisation très fine de minéraux de type uraninite, largement disséminée dans la roche, constituant une véritable préconcentration (âge présumé 280–300 M.A.). A une date plus tardive, soit à partir de la phase tectonique saalienne (250 M. A.), a eu lieu la concentration principale sous forme de pechblende filonienne. Il est alors formulé une opinion génétique selon laquelle l'uranium des filons proviendrait de celui des uraninites, préalablement lessivé, puis redéposé, sous l'influence de processus supergènes et hydrothermaux profonds.
The main subject of this note is the study of the early but already decisive occurrences of uranium concentration within igneous rocks. The behaviour of this element seems to be different from that of thorium and tin. The mode of uranium variation, similar to that of thorium in volcanic rocks and in quietly evolving granites, is modified by the first fracturing of the granitic systems, with an abruptly increased mobility.Then uranium becomes fixed in early broken and reconsolidated zones in the higher parts of biotite granite systems. It is mainly enriched as a very fine crystallisation of uraninite type minerals, widely scattered in the rock, making up a real preconcentration (presumed age 280–300 M.Y.). At a later date, i. e., since the saalian phase (250 M.Y.), the main concentration of pitchblende veins took place. Thus one is lead to the genetic conclusion that the uranium of the veins could proceed from uraninite previously leached, and then redeposited under the control of both supergene processes and hydrothermal processes of deep seated origin.
Keywords:
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